Considérant les importants besoins en électricité inhérents aux services proposés, POST s’est inscrite dans une démarche ambitieuse d’amélioration de l’efficacité énergétique de ses infrastructures.
Le développement des usages numériques au cœur de la société implique des besoins toujours plus conséquents en énergie. En accompagnant la transformation digitale de l’économie, POST a vu sa consommation finale en énergie considérablement augmenter, de 1 à 4 % sur base annuelle, au cours de ce dernières années. Les besoins du Groupe, pour continuer à assurer des services de qualité à nos clients, représentent environ 2 % de la consommation annuelle d’électricité du pays.
Environ 60 % de cette électricité sert à alimenter les centres de données opérés au sein du Groupe. Un cinquième des besoins en électricité est nécessaire au fonctionnement du réseau fixe. Moins de 10 % de l’électricité achetée par POST soutient le fonctionnement du réseau mobile.
Il est important de préciser que POST a fait le choix de s’approvisionner uniquement en électricité verte. La production de l’énergie électrique n’entraîne pas d’émissions de CO2.
Une approche globale de gestion et d’optimisation de l’énergie
Au départ d’une meilleure compréhension de nos besoins en énergie, l’enjeu est d’identifier les leviers qui permettent de réduire la consommation et de chasser le gaspillage.
« Plusieurs axes doivent être considérés pour réduire la consommation énergétique de POST, explique Joseph Kessler Energy & Resilience Manager, POST Luxembourg. Au niveau des bâtiments, nous devrons tendre vers le passif et veiller à optimiser l’utilisation de l’espace. Au-delà, nous devons faut travailler avec les métiers pour identifier les pistes de réduction et d’optimisation de leur consommation. Parallèlement, il convient de sensibiliser nos clients à ces enjeux. Enfin, pour couvrir les besoins énergétiques résiduels, il est essentiel d’explorer les solutions de production renouvelable, adoptant ainsi une approche d’autoconsommation. »
Travaillant sur base d’une approche 360°, autour des trois axes que sont la modération, l’optimisation et la compensation, POST prend un ensemble de mesure concrètes pour optimiser son efficience énergétique.
1. Optimiser la gestion de l’énergie des data centres
Une part importante de l’électricité est consommée au sein des data centres. Elle soutient l’ensemble des services dont profitent les clients qui ont fait le choix d’externaliser la gestion de leurs ressources informatiques auprès de POST. Cette énergie sert notamment au refroidissement des salles informatiques, pour garantir le bon fonctionnement des serveurs, leur utilisation dégageant de la chaleur.
Si les data centres ont été conçus de manière écoresponsable, les équipes cherchent en permanence à en améliorer l’efficacité énergétique. L’isolation des couloirs de refroidissement, le remplacement des systèmes de production frigorifiques par des machines à paliers magnétiques, le remplacement d’équipements énergivores ou encore la possibilité d’augmenter la température des salles informatiques sont autant de leviers qui permettent d’améliorer l’efficacité énergétique des centres de données.
« Si, d’un côté, nous explorons les moyens de réduire nos besoins en électricité, de l’autre, il s’agit de récupérer au maximum l’énergie thermique émise par les équipements pour la revaloriser », explique Antoine François, Head of Datacentre Services au sein d’EBRC, la filiale du groupe POST qui gère ces infrastructures.
La chaleur peut par exemple être réutilisée pour les besoins en chauffage des espaces de bureau. Elle peut aussi être injectée dans des réseaux de chaleur extérieurs et être acheminée vers d’autres bâtiments situés à proximité ou encore des serres agricoles où pourront être cultivés des légumes.
La volonté est aussi de mettre en place un système d’analyse individuelle des consommations énergétiques propres à chaque client, afin de pouvoir les accompagner dans une démarche de numérique responsable et les aider à réduire leurs besoins en électricité.
2. Réduire la consommation énergétique des réseaux
Un réseau de télécommunications, qu’il soit fixe ou mobile, a aussi besoin d’électricité pour fonctionner. En déployant des technologies moins énergivores et en accélérant la mise hors service des réseaux d’ancienne génération, POST veille à améliorer l’efficacité énergétique des infrastructures télécoms pour atteindre une diminution de la consommation énergétique de 15 % d’ici 2025.
« Dans cette optique, l’un des enjeux est de parvenir à identifier les éléments les plus consommateurs, en opérant un suivi en temps réel du besoin en énergie des divers équipements. De cette manière, on doit pouvoir identifier les leviers d’optimisation
de la consommation sur lesquels travailler, explique Pierre Scholtes, chef du département Telecom Networks au sein de POST Luxembourg. L’analyse doit nous permettre de définir où intervenir pour réduire le plus efficacement la consommation du réseau sans nuire à la qualité du service proposé aux utilisateurs. »
Pour son réseau mobile, POST a mis en œuvre une approche de gestion qui s’appuie sur l’intelligence artificielle. La volonté est d’adapter la capacité du réseau, et donc les besoins en énergie requis, en fonction du niveau de sollicitation des utilisateurs à travers tout le territoire. La démarche doit permettre de placer certaines fréquences en sommeil profond quand celle-ci ne sont pas requises pour connecter les utilisateurs.
Pour le réseau fixe, l’un des leviers de réduction des besoins en énergie réside dans la mise hors service des technologies historiques (non IP-Internet Protocol et cuivre) au profit des services basés sur IP. La fibre optique, sur laquelle l’offre de connectivité repose désormais, est beaucoup moins gourmande en énergie. Son utilisation nécessite moins d’un dixième de l’élèctricité requise pour faire fonctionner un réseau en cuivre.
3. Soutenir la production d’énergie verte
Les principaux bâtiments de l’activité Courrier & Logistique se révélant particulièrement adaptés pour accueillir des panneaux solaires, POST Luxembourg a décidé d’en équiper les toitures de ses sites les plus importants.
La production photovoltaïque POST représente actuellement moins d’1 % de la consommation totale d’énergie du groupe. La volonté est toutefois de la renforcer, notamment avec la mise en service du toit solaire HELIX en 2024.
